ENFANCE
1941 – naissance à Saint-Raymond de Portneuf de René Ouellet, fils d’Aurore Drolet et de Majella Ouellet, leur cinquième enfant;
1943 à 1945 – vie de famille en forêt l’hiver dans des camps forestiers; Aurore enseigne l’écriture et le calcul aux plus jeunes et une entente avec les Frères des Écoles Chrétiennes permet à leurs enfants de passer les examens du primaire avec succès;
1947 – René débute l’école primaire au Collège Saint-Joseph de Saint-Raymond;
Son père cesse d’être forestier et s’achète un commerce « La Boulangerie Moisan », située sur la rue Saint-Joseph, laquelle devient « La Boulangerie Ouellet »;
À partir de ce moment, à mesure que la capacité des enfants à travailler le permettra, ils aideront leurs parents dans le commerce;
1954 – René termine sa septième année du primaire;
ÉTUDES SUPÉRIEURES
À l’automne, il débute son cours classique au Séminaire Sainte-Croix de Ville Saint-Laurent, dirigé par les Pères de Sainte-Croix. Il y sera pensionnaire de septembre à juin de chaque année.
En 1959, après avoir passé les Éléments latins, la Syntaxe, la Méthode, la Versification, et les Belles-Lettres, il y terminera sa Rhétorique.
Dans cette institution, il s’est fait remarquer comme acteur dans plusieurs pièces de théâtre. Il y a aussi excellé dans plusieurs sports dont le patinage de vitesse et le hockey au niveau intercollégial.
1960 – début de ses deux années de Philosophie au Petit-Séminaire de Québec; il y est pensionnaire;
1961 – il s’inscrit dans l’armée canadienne pour suivre son cours d’officier, en partie pendant l’année scolaire, mais surtout pendant les périodes estivales. C’était le programme appelé Corps École des Officiers de l’Armée canadienne (C.E.O.C.); De 1961 à 1965, il recevra une formation dans l’infanterie à Borden, Gagetown, Ottawa, Valcartier et Québec. Pour son
stage final, en 1964, il commande un peloton de parachutistes du ROYAL 22 IÈME Régiment. Il aura comme instructeurs René Jalbert, Jean-Paul Lallier et les majors Riffou et Sutherland; comme supérieurs il aura les célèbres combattants Jacques Chouinard et Marcel Richard. Il y côtoiera Paul Ohl et Michel Vanier.
1962 – Fin de son cours classique au Petit-Séminaire de Québec et obtention de son Baccalauréats es arts.
À cet endroit aussi, il s’est fait remarquer comme acteur dans plusieurs rôles tenus dans des pièces de théâtre, surtout comiques; devenu trop créatif aux yeux des autorités, certains de ses monologues furent carrément censurés.
Il a aussi excellé dans les sports, particulièrement au hockey.
À la prise de rubans, il déclare son intention de devenir avocat. Le rêve de sa mère, partagé par le curé Bilodeau, vient de prendre fin car aucun des trois enfants qui ont fait des études plus poussées ne deviendra prêtre;
Cette même année, il fait la connaissance d’une institutrice, Marie Lise Gingras, native de Saint-Apollinaire.
SA PREMIÈRE CARRIÈRE : AVOCAT
1963 – début de ses études en Droit afin de devenir avocat;
1965 – après avoir passé les examens requis, en août, il obtient sa licence en Droit de l’Université Laval de Québec;
Pendant la période estivale, il est engagé dans un poste administratif par le bureau du Recteur, alors Mgr Louis-Albert Vachon, afin de participer à la gestion des cours de l’Extension de l’enseignement, qui comprend les cours du soir aux adultes et les cours d’été;
1965 – À l’automne, il débute un stage officiel dans l’étude légale Lachapelle, Jolin & Roy de Québec;
1966 – En juillet, fin du stage officiel et recommandation favorable pour l’exercice de la profession d’avocat sujette à la passation des examens du Barreau du Québec. En début d’août, il reçoit finalement son permis d’exercice pour la pratique du droit en tant qu’avocat et il est aussitôt assermenté par le bâtonnier.
En septembre, il est engagé à titre d’avocat dans l’étude de Me Wilbrod Bhérer et associés dont les bureaux sont situés au 580 Grande-Allée Est; il y exercera tant le droit civil que le droit criminel.
En novembre, il ouvre un bureau régional à Saint-Raymond, dans la résidence familiale, située au 412 rue St-Joseph (à noter que Me Jean Lesage, avant de devenir premier-ministre de la province de Québec, alors jeune avocat, avait aussi ouvert un bureau à Saint-Raymond);
En décembre, Marie Lise Gingras et René Ouellet convolent en justes noces et le couple s’installe à Québec;
1967 – Son contrat est renouvelé dans l’étude Bhérer & Associés; il ouvre un second bureau de campagne à Saint-Anselme de Dorchester;
En 1968, arrive la naissance du premier enfant du couple;
1969 – son contrat est non seulement renouvelé par l’étude Bhérer & associés, mais il en devient associé participant.
Il continue à exercer tant en droit civil qu’en droit criminel;
Arrive alors cette même année la nomination d’un des associés de l’étude, Me Vincent Masson, à un poste de juge à la cour Supérieure du Québec; les conséquences sont importantes pour René qui accepte de prendre en charge une partie des dossiers de ce dernier et aussi de l’administration du cabinet;
1970 – Un second enfant vient agrandir la famille
1971 – Le couple se fait construire une résidence à Saint-Antoine de-Tilly;
En avril de cette année, René décide de fermer le bureau régional de Saint-Anselme pour se consacrer à celui du lieu de sa nouvelle résidence à Saint-Antoine de-Tilly;
Il confie alors la direction du bureau régional de Saint-Raymond à son associé, Me Philippe Leboeuf;
1974 – Il réalise un rêve qu’il a toujours caressé, soit celui de partir un commerce à son nom. Mais comme il s’agit d’un milieu qu’il connaît peu, il décide de s’associer avec des personnes expérimentées. Il ouvre, avec deux associés, dans la Centre d’Achat Place Normandie, à Saint-Nicolas, Le Bar-Brasserie Le Bocage;
La même année il cessera toute pratique en droit criminel;
À l’automne de cette année, la famille s’agrandit avec la naissance d’un troisième enfant;
1976 et les années suivantes, la clientèle du jeune avocat qu’il était, non seulement s’accroit, mais se diversifie. Il participe aussi de plus en plus à l’administration de l’Étude, et diminue ses présences au prétoire pour s’adonner davantage au droit commercial et administratif.
Au cours de ces années, il participe aussi bénévolement à de nombreux comités du Barreau du Québec et du Barreau de Québec;
Il devient aussi secrétaire de l’Association des marchands du centre d’achat Place-Normandie;
Il est nommé par le Gouvernement du Québec président suppléant des comités de discipline des corporations professionnelles. À ce titre, il rendra (sur plusieurs années) plus de 150 décisions en déontologie au niveau des corporations des médecins, des chiropraticiens, des arpenteurs-géomètres, et des opticiens d’ordonnances.
Il devient secrétaire pendant plusieurs années du Club de chasse et de pêche Roquemont;
Après avoir suivi une formation, il deviendra aussi membre du Tribunal d’arbitrage national et international du Québec, fondé par Me Nabil Antaki;
1989 – L’étude Bhérer & associés, dont il est devenu l’un des premiers administrateurs, donne un grand coup en se fusionnant avec le cabinet Grondin-Lebel & Associés pour devenir Grondin-Poudrier & Bernier. Il devient associé senior dans la nouvelle entité laquelle s’établit dans des locaux fraîchement construits sur le Chemin Saint-Louis à Québec. L’étude ainsi formée comprend 40 avocats et restera pendant quelques années la plus importante de la ville de Québec;
De 1989 à 1991, il cesse ses fonctions administratives pour se consacrer seulement à des dossiers en droit civil, en droit commercial et en déontologie.
SA DEUXIÈME CARRIÈRE : JUGE
1991, août, il est nommé juge administratif auprès de la commission d’Appel en matière de Lésions Professionnelles (C.A.L.P.), organisme décidant en dernier ressort des litiges reliés aux accidents du travail et aux maladies professionnelles;
De sa nomination en 1991 jusqu’en mars 2007, il entend des causes litigieuses dans tous les districts judiciaires du Québec;
Pendant cette période très intense, le monde de la santé et de la sécurité au travail a vu son univers se transformer profondément et des changements jurisprudentiels majeurs sont survenus.
À titre de membre du tribunal, il a participé activement à des comités et à des forums de discussion pour améliorer constamment les méthodes de travail.
À plusieurs reprises, il a été demandé pour siéger dans des instances en déontologie relatives aux membres même de son propre tribunal.
Il a été fier de participer à l’évolution du droit, de la procédure et des manières de faire de ce tribunal, considéré comme l’un des plus avant-gardistes du système de droit administratif et judiciaire canadien. Tout d’abord, la composition des juges décideurs rencontrait la règle de 50% de femmes et de 50% d’hommes, et les ethnies y étaient représentées. Certaines séances pouvaient se faire d’une manière opérationnelle sous forme de visio-conférences. La technique permettait de rendre une décision souvent la même journée que celle où l’audition s’était tenue, et la décision rédigée était acheminée dans les banques de données informatiques accessibles sur Internet et Intranet dès le lendemain de sa signature. Enfin, une procédure permettant la conciliation des dossiers litigieux a été instaurée de manière permanente, ce qui a eu pour effet de diminuer sensiblement les listes d’attente.
2007 – Finalement, en mars de cette année, il prendra sa retraite comme juge administratif, après avoir participé à toutes les activités du tribunal, et avoir rendu plus de 2000 décisions.
IL REDEVIENT AVOCAT
2007 En mai, après avoir déposé une requête auprès du Barreau du Québec, il est officiellement réadmis à titre d’avocat pouvant agir sans restriction à nouveau dans la pratique du droit. Il exerce à partir de sa résidence privée située à Saint-Antoine de Tilly.
Le but recherché était de pouvoir enfin choisir un dossier pour son intérêt intrinsèque, ce qu’il n’avait pas vraiment pu faire de façon systématique pendant sa pratique initiale du droit. Pendant trois ans, il remplira des mandats divers, passant de la responsabilité civile à la propriété intellectuelle. Mais il se rendit compte très rapidement que, dans les affaires d’envergure, il avait besoin de recherchistes en droit et d’adjoints administratifs pour arriver à des résultats rencontrant le haut degré de ses attentes au niveau éthique et professionnel. Pour ce faire, il aurait dû s’associer de nouveau à un cabinet possédant plus de ressources, ce qu’il ne voulait aucunement revivre.
Pendant trois ans, il a donc accepté des mandats importants, mais il ne se cache pas d’en avoir refusé plus qu’il n’en ait accepté.
2010 – Le 31 mars à minuit : il se retire du Barreau et cesse complètement l’exercice du Droit, non sans avoir beaucoup donné bénévolement de son temps dans plusieurs affaires qui lui tenaient à cœur.
SA TROISIÈME CARRIÈRE : ÉCRIVAIN
Cette troisième carrière, si elle est arrivée sur le tard, n’en a pas moins pris ses racines dans ses études primaires, secondaires et ensuite universitaires. Elle fut donc menée un temps en parallèle avec ses professions légales.
Première publication: LE CHEMIN DU PRINTEMPS
Elle débute avec son premier roman écrit à l’âge de 45 ans.
Il faut comprendre que lorsqu’un avocat plaide devant un tribunal, il n’aime pas se faire appeler un « raconteur d’histoires » ni voir ses procédures être affublées du quolibet de « roman policier ». Il faut préciser que si son premier roman a été écrit pendant qu’il était avocat, il a été publié alors qu’il était devenu juge administratif, soit à l’automne 1991. Toutes les autorisations requises de la part des autorités du tribunal ont été obtenues pour cet aboutissement d’une publication intervenue alors qu’il était devenu juge. Cette carrière littéraire s’est toutefois poursuivie alors qu’il était juge, mais il a pris bien soin de démontrer aux autorités du tribunal qu’il n’écrivait que pendant ses temps libres personnels et ses vacances annuelles. Les autorisations de publier lui ont été accordées à chaque occasion.
En septembre 1991, il publie donc son roman LE CHEMIN DU PRINTEMPS aux Éditions La Liberté de Québec.
En 1992, ce roman d’aventure à caractère psychologique est recommandé par Communication-Jeunesse qui souligne les valeurs qui y sont véhiculées, particulièrement « dans le transfert aux générations montantes ».
En cette même année, l’auteur devient membre de l’Union des écrivaines et écrivains du Québec (U.N.E.Q.).
En 1993, pour ce premier ouvrage, l’auteur se voit décerner, à Paris, le prix littéraire français Saint-Exupéry-Valeurs-jeunesse (Francophonie).
En 1994, l’auteur est choisi par l’UNEQ pour faire partie de la Tournée des écrivains dans les écoles du Québec.
Malgré ce prix littéraire jeunesse, l’auteur affirme ne pas avoir spécifiquement écrit pour les jeunes : selon lui, ce roman s’adressait particulièrement aux gens éprouvant des difficultés à passer le cap de la quarantaine! Cependant, même si la littérature jeunesse s’est appropriée en quelque sorte son premier roman, l’auteur ne s’en plaint pas, son ouvrage ayant séduit plus de 15 000 lecteurs. Les deux éditions de ce roman sont par ailleurs épuisées, mais on peut y avoir encore accès grâce aux bibliothèques publiques.
Seconde publication: DE LUNE A L’AUTRE (le chien de Mathilde)
En 1997, il participe à un premier collectif de nouvelles intitulé DE LUNE A L’AUTRE aux Éditions Arion de Québec.
Troisième publication: PROMENEUR DE VILLES, PROMENEUR DE VIES (le Hangar; Charlie; le sapin de Claude; le chien du Beau-Frère; la mort de Samuel)
En 2000, il signe cinq nouvelles dans un second collectif PROMENEUR DE VILLES, PROMENEUR DE VIES aux Éditions Terres Fauves de Saint-Raphaël de Bellechasse.
Le journaliste Laurent Laplante a réservé un accueil enthousiaste à ce recueil lors d’une émission à Radio-Canada. Il ne faut pas se surprendre que sa nouvelle LE HANGAR ait été reproduite par l’éditeur Guérin dans sa collection « Pivot », à titre de modèle pour les élèves.
Quatrième publication, un roman historique: LE SENTIER DES ROQUEMONT (trilogie: tome 1- Les Racines, tome 2-Le Passage du Flambeau, tome 3-Le Dilemme)
En 2005, après plus de 12 ans de travail, l’auteur, qui s’était donné comme mission de transmettre aux générations montantes les actions et pensées de «certain de ses ancêtres, sorte de héros oubliés par l’Histoire, mais qui avaient tracé la voie », dépose aux Éditions Hurtubise HMH de Montréal, son second roman comportant trois tomes sur plus de 1400 pages : LE SENTIER DES ROQUEMONT. Il sera édité quatre fois.
Édition no 1: 2006, 2007, 2008
Le 10 octobre 2006, Éditions Hurtubise HMH, spécialisé dans les romans historiques, publie donc Les Racines, premier tome de la trilogie romantico-historique, dont la trame se passe à partir de Saint-Raymond de Portneuf, le récit débutant en 1936 pour se terminer en 1951. Il s’agit d’un format régulier.
En juillet 2007, plus de 30 000 lecteurs de tous âges ont été séduits par les péripéties de ses personnages, attendant la suite avec impatience.
Le second tome de la trilogie, Le Passage du Flambeau, dont l’action se situe entre 1951 et 1976, est donc lancé en août 2007. Comme des milliers de lecteurs attendaient la suite du tome 1, le second connait aussi un franc succès et on le trouve alors dans toutes les librairies et dans la plupart des grandes bibliothèques.
Le troisième et le dernier tome, Le Dilemme, est finalement lancé en août 2008. Aussi, bien attendu par le lectorat, celui dont la trame raconte la fin de la saga de la famille Roquemont qui se termine en l’an 2000, connaît le même succès.
Parmi les commentaires recueillis, disons que ceux qui plaisent le plus à l’auteur sont les suivants : « enfin, un roman québécois où les hommes ont des émotions! Une sorte de récit qu’on pourrait qualifier de Les Filles de Caleb à l’envers …
D’autres reconnaissent qu’il est bien adapté à des générations différentes, disant : « pendant que les jeunes apprennent, les plus âgés se souviennent » …
Édition no 2: 2008
Il faut noter ici que, parallèlement la trilogie a aussi été publiée par le Club Québec Loisirs inc en vertu d’une licence accordée par Éditions Hurtubise HMH, laquelle permettait la distribution par catalogue seulement.
Édition no 3: 2013
Dès 2013, fort du succès du roman dans un format régulier, Éditions Hurtubise n’a aucunement hésité à rééditer la trilogie en format poche, afin d’atteindre un public plus diversifié.
En fin de l’année 2018, ce roman se trouvait toujours en vente active dans toutes les bonnes librairies et apparaissait dans la plupart des bibliothèques du Québec, voire même du Canada.
Édition no 4: 2019
Mais la consécration de l’ouvrage est véritablement survenue au deuxième trimestre de 2019 quand Éditions Hurtubise a procédé à une quatrième édition de la trilogie, avec de nouveaux numéros ISBN et à prix populaire, faisant partie d’une nouvelle série pompeusement intitulée:
«LES CLASSIQUES DU ROMAN HISTORIQUE D’ICI! »
Sur la quatrième couverture de cette édition l’éditeur mentionne : « (…) Les trois tomes de la saga Le Sentier des Roquemont ont imposé René Ouellet comme auteur. Plus de 100 000 lecteurs ont dévoré les aventures de la famille Roquemont, qui s’étendent sur plus de six décennies de l’histoire du Québec. »
VIE DE FAMILLE ET RETRAITE
L’auteur désire profiter ce cette tribune exceptionnelle pour mentionner que que son épouse, Marie Lise Gingras, après avoir élevé les enfants a effectué un retour à l’Université Laval et obtenu un Baccalauréat en théologie. Après un bref retour en éducation au niveau du secondaire, elle s’est aussi lancée dans une carrière d’écrivaine, plus spécialement à titre de biographe.
Les ouvrages de Marie Lise sont :
WILBROD BHERER, Un grand québécois (2000) chez Septentrion;
ISABELLE NAUD, MIRACULÉE DE NOTRE-DAME DU CAP (2010) chez Novalis;
UNE ÂME ASSOIFFÉE D’AMOUR (2015) chez MédiasPaul.
Aussi, leur fille Caroline, avocate, a publié un essai important: Qui fait la loi sur internet ? (1999) aux PRESSES DE L’UNIVERSITÉ LAVAL.
Marie-Lise Gingras et René Ouellet sont aujourd’hui à leur retraite. La famille compte maintenant trois enfants et leurs conjoints, aussi quatre petits-enfants, répartis sur deux continents.
Ils sont des personnes comblées et ne se cachent pas pour dire que leurs enfants, gendres et bru, et leurs petits-enfants, dorent leur vieillesse.
Ils continuent d’être actifs dans leur communauté et bénéficient d’une bonne santé. Tous les deux affirment avoir encore dans leurs tiroirs des projets d’écriture…